dimanche 7 décembre 2008

Pour un urbanisme nordique :

La ville est un gros problème. L’homme ne peut vivre séparé de la nature. Malgré tout, une question se pose : Comment créer une ville sans tomber dans le cosmopolitisme ? À la campagne comme à la ville, une seule règle doit dominer : Un homme sain doit vivre dans un environnement sain.

Ce livre permet de comprendre les principes haussmanniens qui sont à l’origine de Paris. Germania aurait pu en être la plus parfaite continuité. Loin de tout cosmopolitisme, (bref avant que « Paris la belle » ne devienne « Paris la rouge ») on y apprend que : - La largeur des rues doit être le double de la hauteur des immeubles. - La ville doit être une union de villages délimités en arrondissements. - Les façades doivent être uniques, d’une extrémité à l’autre d’une rue. - Chaque monument doit être lié aux autres par de grands axes (boulevards) - Chaque étage d’un immeuble doit représenter une caste sociale différente. - L’organisation des castes au sein d’un immeuble ne doit pas être continue.


Le Paris d’Haussmann de Thierry Paquot



Aux principes haussmanniens, outre une certaine démesure, Speer y ajoute « la théorie de la valeur des ruines » : Chaque construction doit être capable, une fois en ruine, de démontrer sa grandeur passée. La seule différence importante à noter entre Speer et Haussmann est : l’ornementation volontaire des façades voulue par Haussmann, et le dépouillement recherché par Speer.
Germania d' Albert Speer